En passant près d’une source limpide,
Vers un banquet je m’avançais.
Des hommes tendaient leur coupe vide,
Et de vin une belle fille la remplissait.
Nous aussi, quand passe la jeunesse,
Nous lui tendons notre coupe à l’envi.
Quel nectar est versé avec délicatesse ?
Je l’ignore, mais toujours, il nous ravit.
Alors, je souris en levant ma coupe pleine,
Et porte à mes lèvres le vin divin !
Souvent, je repense à la source lointaine,
Je la recherche,
Je la recherche toujours, mais en vain.
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