Je sais un pays, une côte bretonne
Bercée par les flots d'embruns fluctuants,
Une terre ancestrale à laquelle s'adonnent
Mes plus tendres pensées au murmure du vent.
Ce pays est le mien, celui qui m'a vu naître,
Où je jouais enfant en toute liberté
Des froideurs de l'hiver posées sur les fenêtres,
Aux mille fééries sur les vitres gelées.
L'accueil chaleureux n'est pas pour déplaire,
La confiance se gagne mais ne s'achète pas,
Une tape sur l'épaule, une tape contre un verre,
Un langage rustique dont on se rit parfois.
Ils ont cette droiture d'allure téméraire,
Ces hommes presque miraculés,
Dans le fond de leurs yeux, la couleur de la mer
S'y reflète encore comme dans le passé.
Venez dans ma province, venez dans ma Bretagne,
Dans ce pays celtique où règne la magie,
Au son des cornemuses par-delà nos campagnes,
Danser quelques gavottes aux confins de la nuit.
Vous garderez toujours au fond de votre cœur
Le souvenir des vagues épousant les rochers,
Une contrée fantastique, un pays enchanteur,
Cette part de mystère qui fait notre fierté.
D'Artois en Armor !
↑ Haut