Moi, je suis chanteur et je joue de l’harmonica diatonique ;
Avec, j’imite l’accordéon et la mandoline.
Depuis peu, j’apprends la trompette.
Tous les soirs, je vais sur le balcon pour en jouer.
Les enfants du balcon à côté applaudissent.
Je les aime, mais je ne peux plus, comme mes petits enfants,
Les embrasser comme avant !
Je joue le mieux possible, ils applaudissent en me souriant !
Les notes et leurs encouragements montent vers le ciel de cette fin de journée !
J’ai demandé aux enfants s’ils savaient où allaient les notes.
— Oui, bien sûr, Pépé Claude ! Ce sont comme des papillons et des abeilles.
Les papillons portent le miel de leurs copines pour le déposer
Sur le cœur des docteurs et des infirmières.
— Comment savez-vous cela ?
— Béé..., fastoche Pépé ! Regarde le pigeon blanc là-bas !
— Ce n’est pas un pigeon, les enfants ;
Le pigeon est gris, la colombe blanche !
— Béé..., c’est elle qui nous l’a dit !
— Vous avez raison les enfants ;
Votre monde est le meilleur, le plus beau et le plus enchanteur !
La colombe a bien raison ! Elle porte bonheur !
Les enfants ! Je vous aime ! C’est si…
Fastoche !
— Alors, les enfants, demain soir, on remet ça ?
— Oui, Pépé, mais tu commences, hein !
Oui ! Car c’est notre seule façon de pouvoir tous les remercier,
Celles et ceux qui, là-bas, veillent sur notre santé !
— Embrassez bien vos parents, les enfants !
Ce soir, je retourne sur mon balcon pour vous revoir
et remercier ceux qui nous soignent et nous protègent !
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